Un crâne fossilisé a révélé la période d’existence de la dernière licorne

Les scientifiques trouvent toujours de nouvelles découvertes pour remettre en question les connaissances que nous avons reçues ou trouvées. Cette fois-ci, ils ont mis la main sur un crâne d’une créature vieille de plusieurs siècles. Il s’est avéré que la licorne de Sibérie, un des géants de la période, aurait pu vivre bien au-delà des dates présumées de leur extinction.

Licorne géante à l’allure d’un rhinocéros

Est-ce toutes les licornes qui ressemblent à un rhinocéros ou est-ce juste celui-ci nommé Elasmotherium sibiricum qui a les traits d’une licorne ? Les amoureux de cet animal aux couleurs de l’arc-en-ciel opteraient pour la deuxième hypothèse, mais aujourd’hui laissons parler les scientifiques. Ce rhinocérotidé fut appelé la licorne de Sibérie du fait de la présence d’une corne significative entre ses deux yeux, en plein milieu du front. Plusieurs sortes de rhinocérotidé de grande taille peuplaient la terre avant leur extinction, dont la cause est encore inconnue, mais cette licorne de Sibérie diffère des autres avec sa corne longue de 1,5 mètre. L’Elasmotherium sibiricum mesurait 2 mètres de haut pour 4,5 mètres de long. Son poids reste tout aussi magistral, car ce dernier pouvait atteindre les 4 tonnes. Il avait des pattes assez petites, mais suffisamment fortes pour supporter tout son poids. Il avait plutôt la fourrure d’un ours plutôt que la crinière d’un cheval blanc qui aurait pu être chevauché par un prince charmant. Son allure n’envisageait certainement pas le fait qu’il aurait pu se laisser dompter aussi facilement.

Un crâne découvert et toute une histoire révélée

Ce sont les paléontologues russes qui ont trouvé les fragments de crâne de la licorne de Sibérie. Une datation au carbone 14 les a aidés à y voir plus clair et ils ont pu avoir plus d’informations concernant l’aspect physique de l’animal. Nombreuses indications ont également découlé de cette datation. De leur mode de vie jusqu’à la date à laquelle l’Elasmotherium sibiricum a disparu. Les chercheurs ont même pu identifier que la licorne de Sibérie était un végétarien malgré son allure imposante. Il aurait mangé principalement de l’herbe qui se trouvait un peu partout dans la région. Les résultats des recherches des paléontologues russes ont été ensuite publiés dans l’American Journal of Applied Sciences.

 Plus forte que l’on ne l’imaginait

La licorne de Sibérie aurait dû disparaitre il y a de cela 350 000 ans comme tous les autres animaux lui ressemblant. Les récentes découvertes ont pourtant démontré le contraire. La licorne géante aurait encore était parmi les hommes il y a 26 000 ans. Plus coriace que l’on ne l’imaginait, il a réussi à combattre les changements climatiques. D’après toujours les scientifiques, il s’est vite adapté à la période glaciaire qui s’est installée dans le pays à cette époque et a en même temps migré dans le sud de la Sibérie où l’environnement était plus vivable pour eux. Si ce n’est pas le climat qui les a exterminés, alors qu’était-ce ? Les hommes ? Autre chose ? On espère avoir la réponse bientôt.

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